Groupe de travail sur les indicateurs

Depuis début 2019, un groupe de travail se réunit au sein de LaFédé afin de réfléchir aux indicateurs d’évaluation de la médiation sociale et culturelle dans la continuité du travail entamé en 2015 sur « les coûts évités par la médiation ». À partir des rapports d’activité des différentes associations, il s’agit de construire des indicateurs qui nous semble pertinent pour évaluer l’utilité sociale de nos activités. Le groupe réfléchit également à la manière de faire remonter aux différents financeurs les difficultés auxquelles les associations sont aujourd’hui confrontées pour renseigner certains indicateurs pas nécessairement pertinents dans le cadre de leur travail.

Les médiatrices ayant validé la VAE ont reçu leurs diplômes!

Les médiatrices ayant validé la VAE ont reçu leurs diplômes!

Le 30 janvier 2019, les médiatrices accompagnées par LaFédé ayant validé le titre professionnel « Médiateur(trice) social(e) accès aux droits et services » ont reçu leurs diplômes des mains d’Eric Briat (Chef de service adjoint au directeur de la ville et de la cohésion urbaine). Ce temps convivial oragnisé autour d’un buffet dans les locaux de France Mediation a permis de féliciter les médiatrices pour le travail accompli et à LaFédé de présenter ses voeux pour 2019.

 

« Paroles d’habitantes et d’habitants sur la santé- Participation à l’élaboration du PRS2 »

« Paroles d’habitantes et d’habitants sur la santé- Participation à l’élaboration du PRS2 »

Cette publication de LaFédé regroupe des paroles d’habitants de quartiers populaires sur la santé. Ces paroles ont été récoltées lors de réunions organisées dans le cadre de la participation des habitants à l’élaboration du Plan Régional de Santé 2018-2022 (PRS2). Des groupes d’une dizaine d’habitants se sont regroupées dans huit villes différentes afin d’établir une liste des facteurs d’influence sur la santé dans les quartiers et de proposer des pistes d’actions afin d’améliorer la santé de tous. Cette publication est présentée sous forme de huit thématiques : le cadre de vie et le logement ; le travail ; la santé mentale ; l’information sur la santé ; les personnes âgées ; l’accès aux soins ; l’alimentation ; l’activité physique. L’approche globale de la santé et de ses déterminants faites par les habitants révèle à quel point les inégalités subies dans la vie quotidienne par les habitants de quartiers populaires ont un impact sur les inégalités de santé.

Les paroles d’habitantes et d’habitants sur la santé sont en ligne !

Les paroles d’habitantes et d’habitants sur la santé sont en ligne !

 

Cette publication regroupe des paroles récoltées lors de réunions organisées dans le cadre de la participation des habitants à l’élaboration du Plan Régional de Santé 2018-2022. Ces paroles qui s’articulent autour de huit thématiques ne sont pas centrées uniquement autour du soin mais la santé et ses déterminants y sont appréhendés de façon globale. Ce rapport montre comment les inégalités vécues dans différentes sphères de la vie quotidienne ont un impact sur les inégalités de santé des habitants de quartiers populaires.

Accéder à la publication 

Publication d’une nouvelle plaquette sur les discriminations!

Publication d’une nouvelle plaquette sur les discriminations!

La plaquette « Discrimination ? Des médiateurs et médiatrices ressources » est désormais disponible. Les associations souhaitant la recevoir en version imprimée peuvent envoyer un mail à Aurélie Dutour (federation.mediation@gmail.com).

Cette plaquette rappelle la manière dont les médiateurs et médiatrices peuvent être des personnes ressources face aux situations de discriminations. Elle s’adresse aux partenaires des associations de médiation.

Elle a été réalisée par le groupe de travail « Médiation et discriminations » animé en 2016 et 2017 par Warda Khorsi (responsable de formation au Centre de formation aux professions éducatives et sociales à Aubervilliers).

Accéder à la plaquette

 

« Discrimination ? Des médiateurs et médiatrices ressources »

« Discrimination ? Des médiateurs et médiatrices ressources »

Cette plaquette porte sur les discriminations et le rôle que peuvent jouer les médiatrices lorsqu’une personne est confrontée à une situation de ce type. Elle est destinée aux partenaires des différentes structures de médiation.

Elle a été réalisé dans le cadre d’un groupe de travail organisé par LaFédé et animé par Warda Khorsi (responsable de formation au Centre de formation aux professions éducatives et sociales à Aubervilliers) auquel ont participé une dizaine de médiatrices travaillant dans des associations de LaFédé. Cinq séances de ce groupe ont été consacrées à de l’analyse des pratiques centrée autour de la question des discriminations. Lors de ces séances, les médiatrices ont pu analyser collectivement des situations où soit la personne reçue soit parfois la médiatrice elle-même dans le cadre de l’accompagnement avait été confrontée à une situation de discrimination. Les trois séances suivantes ont été consacrées à la réalisation de la plaquette pour les partenaires et d’un guide diffusé en interne à destination des médiatrices.

Télécharger la plaquette 

Programme en cours

Programme en cours

Programme de travail 2023

L’objectif premier de LaFédé est la reconnaissance pleine et entière du métier de médiateu·rice social·e. À cette fin, les principales activités de la Fédération se structurent à deux niveaux :

  • Au niveau régional
  1. le développement du réseau des associations adhérentes ;
  2. l’organisation d’instances de qualification des médiateurs et médiatrices et des responsables des structures et le soutien à la reconnaissance du métier ;
  3. la mise en réseau des différentes associations pour un partage de pratiques ;
  4. l’accompagnement des associations adhérentes sur la pérennisation des conventions adultes-relais et de leurs activités.
  • Au niveau national
  1. la valorisation des activités de médiation et leur reconnaissance ;
  2. l’accompagnement des structures vers leur certification ;
  3. la participation aux travaux sur la reconnaissance de la médiation sociale, conduits sous l’égide de l’Agence nationale de la cohésion des territoires ;
  4. des interventions à la demande des partenaires dans les formations et dans l’élaboration de leurs contenus, colloques et journées de valorisation de la médiation sociale et culturelle.

 

A. Le développement régional de LaFédé

1. Soutien aux associations membres

La chargée de développement apporte son soutien aux associations membres de LaFédé aussi bien lorsque celles-ci sont confrontées à des nécessités de restructuration que dans la mise en place de nouveaux projets. Cet accompagnement se poursuivra en 2023. En 2022, il a semblé important pour LaFédé d’organiser davantage de temps d’échanges collectifs entre associations afin de favoriser une dynamique d’entre-aide mutuelle en parallèle du soutien individuel apporté par la chargée de développement de LaFédé. Ces groupes d’entre-aide mutuelles ont notamment porté sur les activités mises en place dans les structures, le rapport aux assistantes sociales, le secret professionnel. Renforcer une dynamique de coopération entre les membres du réseau semble primordial en 2023 face à des conditions de travail difficiles pour les associations (perte de moyens financiers et humains, disparition progressive des guichets des services publics, précarité grandissante).

Objectifs :

– 3 réunions d’entre-aide mutuelle sur l’année avec à chaque fois une thématique choisie par les associations.

– soutien individuel aux associations : environ un mois de travail sur l’année pour la chargée de développement

2. Journée régionale

Une journée régionale est prévue en juin 2023.  Cette journée de travail et d’échanges s’adresse aussi bien aux membres de LaFédé qu’aux partenaires extérieurs. Le thème sera décidé par le CA en fonction des priorités auxquelles se confrontent les personnes qui viennent dans les associations.

Parmi les thèmes possibles :

– La médiation sociale et culturelle favorise-t-elle l’accès aux droits ? (travail à partir de l’évaluation)

– Fonctions, métiers et urgence sociale : quelle place pour la médiation ?

– Partant de la période de la crise sanitaire, quelles sont les priorités dans une logique de réduction des inégalités qui se dégagent pour le Projet Régional de Santé 3 porté par l’ARS?

Public prévu pour la journée : de 60 à 80 personnes.

3. Groupe « Analyse des pratiques »

Ce groupe d’échanges des pratiques sera composé de médiatrices et médiateurs travaillant dans différentes associations membres de LaFédé. Il s’agira d’analyser collectivement des situations concrètes rencontrées sur le terrain par les participants au groupe à partir des textes structurant le métier de médiateur social (cadre déontologique, registres d’intervention, processus de médiation sociale…). En 2022, le travail autour de l’analyse de situations et problématiques rencontrées s’est centré autour de l’accompagnement à la certification AFNOR et s’est finalement mené davantage par structure que de façon collective. Cependant, il est apparu lors de différents temps de réunion (conseils d’administration, groupes d’entre-aide mutuelle, journée régionale du 5 décembre…) que les médiatrices et médiateurs sont en demande de séances collectives d’analyse des pratiques. Une souffrance au travail se fait ressentir face aux difficultés sociales toujours grandissantes rencontrées par les personnes accompagnées, le fait d’avoir parfois peu d’orientations à proposer face à certaines situations, une montée des problèmes psychologiques et par moment d’agressivité chez les personnes reçues… le tout étant renforcé par la dématérialisation/déshumanisation des services publics et l’absence s’un guichet. Il semble donc important à LaFédé de remettre en place un groupe collectif d’analyse de pratiques afin d’aider les professionnels à poser des limites face aux difficultés rencontrées.

4. Formation en droit des étrangers et sur la protection sociale

Il est proposé pour 2023 de faire deux formations juridiques sur l’année. Ces journées seraient en présentiel plutôt qu’en distanciel. Il est proposé de faire des formations sur la journée entière plutôt que sur la demi-journée car sinon cela fait beaucoup de temps de transport pour les médiatrices par rapport au temps passé en formation. Les professionnels sont en demande de temps de formation juridique face aux complexités des situations rencontrées pour pouvoir accompagner les personnes mais surtout pour pouvoir les orienter au mieux vers les services correspondants ou vers des associations spécialisées. Ces formations apparaissent également être pour les associations de médiation une opportunité pour tisser de nouveaux partenariats via la rencontre avec les intervenants à ces formations.

Ces formations porteraient sur :

– le droit au séjour et droits des étrangers

– la protection sociale

– le droit au logement et à l’hébergement

5. Participation des habitants au Projet régional de Santé-3 (PRS 3)

L’ARS a sollicité LaFédé pour associer les habitants de quartiers à l’élaboration du PRS-3 fixant les priorités de santé pour 2024 à 2028. Huit associations de LaFédé situées dans le 93, 92 et 75 participent à ce projet accompagnées par la chargée de développement de LaFédé. Deux réunions seront organisées au niveau local avec un groupe d’habitants puis une réunion de restitution se tiendra en avril regroupant les différents groupes d’habitants et des techniciens de l’ARS. L’association des habitants à ce travail s’inscrit dans une démarche de réduction des inégalités de santé. LaFédé est chargée de coordonner ce travail, de l’animation des groupes avec les associations, de la restitution et valorisation des échanges.

6. Nouvelles associations

Face aux apports positifs du travail effectué par LaFédé sur leurs activités au quotidien, les associations membres souhaitent que LaFédé étende son réseau auprès des autres associations de médiation de leur territoire ou de leur département. Les associations orienteront LaFédé vers des associations dont elles peuvent avoir connaissance et qui auraient également une pratique de médiation. La chargée de développement ira alors à leur rencontre pour leur présenter LaFédé et recenser leurs besoins afin qu’elles puissent profiter des apports de LaFédé et, en retour, apporter leurs compétences.

 

B. Reconnaissance de la médiation et accompagnement à la certification AFNOR

La chargée de développement accompagne les associations membres à la préparation à la certification AFNOR. En 2022, l’association Nénuphar Médiation a été particulièrement accompagnée par LaFédé ce qui lui a permis de passer l’audit au premier trimestre 2023 et d’obtenir la certification. Les outils créés à l’occasion de cet accompagnement vont désormais pouvoir être adaptés et réutilisés par les autres associations de LaFédé souhaitant se lancer dans la démarche. En 2023, LaFédé va continuer d’accompagner les associations membres vers la certification AFNOR, cet accompagnement se déclinant en trois axes.

1. Accompagner les encadrant.es à la préparation de l’audit

Les associations membres de LaFédé ne sont pas habituées à passer des audits ce qui peut engendrer un certain stress chez les professionnel.les et demande une méthodologie particulière. La chargée de développement accompagne les encadrant.es :

– en les aidant dans la mise à jour de leurs différents documents et processus au regard des exigences de la norme

– en les aidant à la construction et mise en place d’une politique qualité

– en mettant en place des audits blancs à destination des structures en partenariat avec France Médiation

– en accompagnant les associations à la constitution des dossiers d’inscriptions à l’audit de certification auprès de l’AFNOR

2. Construction et mise en place de l’évaluation de l’utilité sociale de la médiation

Un point important pouvant poser difficulté aux structures membres quant à l’audit de certification concerne l’évaluation de l’utilité sociale de la médiation. En 2022, un protocole d’évaluation a été construit avec l’association Nénuphar ce qui a permis à la structure de se présenter à l’audit de certification. En 2023, il s’agira à la fois d’accompagner Nénuphar à la mise en place concrète de l’évaluation à partir du protocole construit et d’accompagner les autres associations membres afin qu’elles adaptent ce protocole à leur propre réalité afin qu’elles puissent mener elles-aussi une évaluation de leur utilité sociale.

3. Accompagnement des médiateurs et des médiatrices

Accompagner à la certification signifie également préparer les médiateurs et médiatrices à l’audit, pour cela un accompagnement sera mis en place. Régulièrement pendant le temps de préparation à la certification, des temps seront animés en présence des médiateurs et médiatrices pour leur expliquer la démarche de certification et ses avancées. Une fois la démarche bien entamée, des temps seront également dédiés pour interroger collectivement au sein des équipes les différents éléments structurant le métier de médiateur social (définition de la médiation sociale, cadre déontologique, registres d’intervention, processus de médiation sociale…). L’objectif est de permettre aux médiateurs d’analyser leurs pratiques à partir des cadres de références du métier et d’être capable de le faire de façon explicite (en utilisant ces références lorsqu’ils expliquent leur métier). Cela devrait non seulement améliorer la qualité des interventions de médiation menées par les médiateurs sur le terrain mais aussi préparer les médiateurs à l’audit de certification.

4. Refonte du site internet

Le site internet de LaFédé mérite d’être refondue afin que le travail des médiateurs et la structuration actuelle du métier soit davantage valorisés. Avoir créé ce site a aidé LaFédé à se faire connaître et à valoriser son travail. Cependant, une nouvelle étape doit être franchie en multipliant les contenus et les formes de support (audio…) afin que la médiation soit davantage valorisée.

5. Promotion de la place des associations sur la médiation en santé

Plus particulièrement, il s’agira de valoriser les actions menées par les associations dans le domaine de la médiation en santé. Cette valorisation pourra se faire sous la forme de publications, d’audios… diffusés via le site internet de LaFédé ou lors de rencontres. Cette valorisation de la place des associations dans la médiation en santé se fera aussi via la promotion de la recherche action émancipatrice menée par LaFédé et 5 associations membres sur la participation des habitants dans la construction d’actions de santé. Cette recherche action émancipatrice vise à travers cinq projets à montrer comment la participation des habitants permet de rendre les projets santé plus adaptés aux besoins des habitants et à leurs réalités de vie. Les actions de cette RAE se sont terminées en 2022 (délais allongé en raison du Covid) et le rapport des chercheurs a été rendu ce qui devrait permettre une véritable valorisation de ce travail en 2023. Au premier trimestre 2023, un travail sera également mené par LaFédé en partenariat avec l’ARS sur la participation des habitants à l’élaboration du Projet Régional de Santé-3. Ce travail sera là aussi l’occasion de valoriser la place des médiateurs dans le domaine de la santé.

 

 

 

 

 

 

Faire vivre un projet associatif : quelles complémentarités entre salariés et bénévoles?

Faire vivre un projet associatif : quelles complémentarités entre salariés et bénévoles?

Journée de travail- 7 novembre 2018

Historiquement, la médiation sociale et culturelle a été inventée par les femmes des quartiers populaires qui, dans une logique de solidarité de voisinage, accompagnaient les habitants de leur quartier lors de rendez-vous avec différents professionnels.
Aujourd’hui, la médiation sociale et culturelle s’est professionnalisée et les médiateurs et médiatrices s’appuient sur des savoirs acquis par leur expérience ou par des formations ainsi que sur un cadre déontologique clair lors de leurs interventions. Or, passer d’une activité bénévole à une activité professionnelle n’a pas de répercussions uniquement sur le travail concret des médiateurs et médiatrices mais également sur la manière dont ces derniers assurent leur travail. 
Cette diversité de statuts peut parfois créer des incompréhensions entre des personnes qui n’ont pas toutes intégrées l’association pour les mêmes raisons et n’ont pas toutes la même possibilité de s’y impliquer (temps disponible, position d’encadrement ou non…).

En 2017, un groupe de travail composé de cinq associations a travaillé sur la gouvernance associative pour tenter de faire un état des lieux des difficultés (souvent récurrentes) rencontrées par les associations et afin de réfléchir aux postures et pratiques qu’il est possible d’adopter selon les situations ainsi que leurs limites.

Dans la continuité de ce travail, il est proposé d’organiser une journée de travail destinées aussi bien aux administrateurs qu’aux salariés des associations afin de réfléchir aux différentes instances au sein d’une association (notamment le conseil d’administration et l’équipe salariée), à leurs fonctionnements et leur articulation entre elles. Il sera notamment questionner le sens que chacun, administrateurs et salariés, donnent au fait de travailler en association.

Cette journée se déroulera :

Le mercredi 7 novembre 2018 de 9h à 16h30
à l’Institut Nénuphar
72 rue Victor Hugo 93500 Pantin (métro Eglise de Pantin, ligne 5)

Programme provisoire :

9h : Accueil

9h30-10h30 : Droit des associations et droit du travail : dans quel cadre légal s’inscrivent les associations de médiation sociale et culturelle ?

10h30-12h30 : Travail en ateliers

Atelier 1 : « L’administrateur : un employeur bénévole avec une responsabilité en ressources humaines »

Atelier 2 : « Le salarié : à la croisée entre travail rémunéré et implication dans le projet associatif »

12h30- 13h30 : Pause midi

13h30- 14h : Restitution des ateliers de la matinée

14h-16h : Témoignages :

Témoignages 1 : Les changements induits par le passage du bénévolat au salariat

Témoignage 2 : Assister au conseil d’administration en tant que salarié : un changement de perception de l’association

Témoignage 3 : Présentation d’une commission de travail mixte salarié-administrateur

16h-16h30 : Clôture de la journée

« Quand l’écran remplace les personnes, quelle place pour la médiation ? »

« Quand l’écran remplace les personnes, quelle place pour la médiation ? »

21 juin 2018 de 9h00 à 16h30
La Halle Pajol, 20 Esplanade Nathalie Sarraute, 75018 Paris

Au nom de la compétitivité, de la performance ou encore de la qualité de service, les administrations publiques ont, depuis plusieurs années, informatisé l’ensemble des démarches nécessaires à l’accès ou au maintien des droits des personnes. Une situation qui concerne aussi bien la CAF (Caisses d’allocation familiale), la CPAM (Caisses primaires d’assurance maladie), Pôle Emploi, que les services de la Préfecture ou les impôts.

Cette dématérialisation des procédures administratives est présentée comme une modernisation du service public ; elle doit faciliter l’accès aux informations pour les citoyens. Mais dans les faits, elle est aussi un obstacle – parfois insurmontable – pour une partie d’entre eux. Le Défenseur des droits, dans son rapport 2017, parle de la « marginalisation probable des personnes les plus vulnérables touchées par la fracture numérique ». L’enquête conduite par cet organisme montre que la dématérialisation des documents et l’usage devenu indispensable d’internet pour les démarches administratives ne sont pas sans conséquence. Un Français sur cinq déclare éprouver des difficultés à accomplir des démarches administratives courantes sur internet. Une personne sur trois évoque également un cruel manque d’information. Car dans les faits, 27 % des personnes n’ont pas accès à internet, et 33 % sont peu familières de l’outil.

Ces difficultés sont bien connues des médiatrices sociales et culturelles qui sont de plus en plus souvent sollicitées pour accompagner les familles dans l’accès à internet. Quelles en sont les conséquences sur leur métier ? En quoi l’arrivée du numérique modifie-t-elle le cœur de métier de la médiation ? Peut-on même encore parler de médiation quand les machines remplacent les hommes et les femmes ? Sans cesse, on nous parle de dématérialisation. Ne s’agit-il pas tout simplement de déshumanisation du service public ?

Mais c’est aussi très concrètement que la dématérialisation et la déshumanisation des services transforment la pratique du métier et posent des questions d’éthique et de confidentialité : quel serveur choisir quand vous devez créer une adresse mail ? Qui conserve les mots de passe ? Comment gérer les informations confidentielles ? Comment aider des parents à consulter les notes de leur enfant sur l’intranet de l’établissement scolaire… ?

Autant de questions qui feront l’objet des échanges de cette journée dans l’objectif à la fois d’analyser les changements de pratique mais aussi d’interpeller les pouvoirs publics sur les effets de la dématérialisation.

 

Rapport d’activité 2022

Rapport d’activité 2022

Vous pouvez télécharger ci-dessous le rapport d’activité 2022:

LaFédé- rapport d’activité 2022

 

Les précédents rapports d’activité de LaFédé sont également disponibles :

LaFédé- rapport d’activité 2021

LaFédé- rapport d’activité 2020

LaFédé-rapport d’activité 2019

LaFédé- rapport d’activité 2018

LaFédé- rapport d’activité 2017

LaFédé- rapport d’activité 2016

 

Assemblée générale de LaFédé- 22 mars 2018

Assemblée générale de LaFédé- 22 mars 2018

L’Assemblée Générale de LaFédé se tiendra le 22 mars 2018 à 17h30 au Centre d’animation Louis Lumière, 46 rue Louis Lumière 75020 Paris (métro Porte de Bagnolet).

À l’ordre du jour:

  • Rapport moral
  • Rapport d’activité 2017
  • Comptes de résultats 2017
  • Renouvellement du conseil d’administration

Vous pouvez vous inscrire par mail à l’adresse fédération.mediation@gmail.com

Groupe d’analyse de pratiques

Depuis février 2018, LaFédé organise un groupe d’analyse des pratiques afin de permettre aux médiateurs et médiatrices  de pouvoir prendre de la distance par rapport aux situations souvent complexes rencontrées par les personnes qu’ils et elles accompagnent. Les structures de médiation étant généralement de petites tailles, les échanges nécessaires permettant de progresser dans sa pratique professionnelle se déroulent entre peu de personnes.

Ces séances d’analyse des pratiques organisées au niveau de LaFédé permette alors à des médiateurs et médiatrices issues de différentes associations d’échanger sur leurs pratiques et de progresser sur leurs interventions en réinterrogeant leur posture professionnelle, le cadre de leurs interventions, ses limites…

Ce groupe a pour objectif d’aider les participants à :

  • Croiser leur pratique professionnelle, leur mode d’intervention et les difficultés rencontrées,
  • Réfléchir aux solutions possibles ou aux pistes d’amélioration dans la gestion personnelle des situations souvent difficiles,

Il s’agit de partir d’exemples concrets rencontrés par les médiateurs et médiatrices afin d’y réfléchir et de proposer collectivement des pistes de solutions.

Ce groupe est animé par Philippe Averlant, ancien éducateur formé au Ministère de la Justice, actuellement intervenant indépendant auprès des organismes du secteur social et médico-social.

20 juin 2017- Santé, vous avez dit santé !

20 juin 2017- Santé, vous avez dit santé !

Rencontre régionale, Cité de refuge, 12 rue Cantagrel, Paris 13e (métro ou RER C : Bibliothèque François-Mitterrand) Mardi 20 juin de 9 h à 17 h Élaborer une politique publique de santé exige de recueillir les points de vue des différentes parties prenantes, les bénéficiaires et usagers en particulier. C’est dans cette volonté que l’Agence régionale de santé d’Île-de-France a contacté, en 2016, LaFédé afin de mobiliser des habitants pour l’élaboration du futur Projet régional de santé 2018-2022 (PRS2). L’ARS souhaitait prendre en compte l’avis de l’ensemble des acteurs concernés, y compris celui des habitants, en interrogeant leurs représentations de la santé et les besoins qu’ils identifient en la matière. C’est ainsi que huit associations de LaFédé (situées à Champigny-sur-Marne, Clichy-sous-Bois, Drancy, Montreuil, Pantin, Paris 19e, Rosny-sous-Bois et Saint-Denis) ont organisé deux réunions avec un groupe d’une dizaine d’habitants afin de réfléchir ensemble à une définition de la santé et à ses facteurs d’influence ainsi qu’aux possibles actions à mener pour l’améliorer. Une rencontre réunissant les huit groupes a ensuite eu lieu le 24 janvier 2017 afin de mettre en commun les différentes propositions émises et de voir celles qui constituaient des axes d’actions prioritaires pour eux. Le travail mené a permis de mettre en évidence le fait que les habitants ne limitent pas la santé à l’accès aux soins ou au médecin mais privilégient une approche transversale du sujet, définissant eux-mêmes la santé comme « un complet bien-être : physique, mental et social. » De nombreux facteurs influençant la santé ont pu être mis en avant parmi lesquels l’alimentation, le travail, le stress, l’isolement, le manque de ressource, l’insalubrité des logements, la mauvaise prise en charge du vieillissement, la difficile lisibilité des systèmes de remboursement… Parmi les différentes thématiques abordées, deux sujets ont été l’objet de vifs échanges :
  • Le cadre de vie: la question du logement (surpopulation, insalubrité), l’enclavement des quartiers, la propreté et la gestion des déchets.
  • La santé mentale: la solitude des personnes (femmes et personnes âgées notamment), le stress, la mauvaise image du psychologue pouvant freiner sa consultation.
Suite à ce premier travail, LaFédé, Profession Banlieue et la Plateforme nationale de ressources des ateliers santé ville ont donc décidé d’organiser une journée à l’attention des élus, des professionnels de la politique de la ville et de la santé et des associations de proximité pour questionner ces deux thématiques. Comment travailler ensemble autour de ces questions ? Comment la parole des habitants, des bénéficiaires et usagers peut-elle redonner du sens à l’action des décideurs et professionnels ?  Comment, de leur place, peuvent-ils faire bouger les lignes ? Cette journée se déroulera le 20 juin 2017 de 9h à 17h et sera animée par La Boîte sans projet, association « d’éducation populaire pour faire évoluer les pratiques ».   Programme de la journée- Mardi 20 juin de 9 h à 17 h    9h00 : Accueil des participants    9h30 : Présentation de la consultation des habitants en vue de l’élaboration du Projet régional de santé 2018-2022 (PRS2) Anne Laporte, responsable du département Appui méthodologique, ARS Île-de-France Aurélie Dutour, chargée de développement, LaFédé   11h00 : Ateliers « C’est l’environnement qui rend malade » : trois ateliers en parallèle sur habitat et santé « À force de supporter, supporter, je commence à ne plus supporter » : trois ateliers en parallèle sur la santé mentale Chaque atelier travaillera à partir de verbatims des habitants et de leurs propositions d’actions. Est-ce que les idées proposées sont réalisables ? Comment agir pour régler les situations problématiques ? Concrètement, que faire en tant que professionnels ou décideurs ? Comment faire bouger les postures professionnelles ?   13h00 : Repas   14h00 : Des actions mises en œuvre Un bailleur social face aux troubles psychologiques d’un locataire et aux problèmes de voisinage qui s’ensuivent… Tania Berki, coordinatrice de la plateforme santé mentale, et Nassira Abbas, directrice des politiques sociales, Plaine Commune Habitat   Penser la ville et concevoir un habitat favorable à la santé, c’est possible ! Catherine Mangeney, chargée d’études, Institut d’aménagement et d’urbanisme, Île-de-France   14h30 : Restitution des ateliers du matin  Animation : La Boîte sans projet Chaque groupe viendra présenter ses propositions aux autres qui pourront ensuite leur poser des questions ou leur proposer de compléter les propositions.   15h30 : Qu’apporte la parole des habitants aux acteurs de santé ? Comment entendre cette parole ? Du rôle de la médiation sociale et culturelle… Olivier Bouchaud, chef de clinique, hôpital Avicenne, Bobigny   16h30 : Et pour demain… Les politiques publiques peuvent-elles prendre en compte la parole des habitants ? Luc Ginot, directeur de la Promotion de la santé et de la Réduction des inégalités, ARS Île-de-France
Investir dans la médiation sociale et culturelle, ça vaut le coup!

Investir dans la médiation sociale et culturelle, ça vaut le coup!

LaFédé et Profession Banlieue ont organisé le 24 mai 2016 une journée de rencontre intitulée « Investir dans la médiation sociale et culturelle, ça vaut le coup! ». Cette journée était l’occasion de présenter les résultats de la recherche-action sur les coûts évités par la médiation sociale et culturelle menée par LaFédé, Profession Banlieue et le cabinet KIMSO ainsi que de revenir sur les différents outils d’évaluation et difficultés pouvant être rencontrées par les structures de médiation dans l’évaluation de leur utilité sociale.

Cette publication reprend les interventions de Florence Jany-Catrice (économiste, professeur à l’université Lille 1, chercheuse au Centre lillois d’études et d recherches sociologiques et économiques) et d’Eric Briat (adjoint au directeur de la ville et de la cohésion urbaine, Commissariat général à l’égalité des territoires) invités à conclure cette journée d’échanges.

Liste des associations adhérentes à LaFédé

Associations de médiation sociale et culturelle :

  • AARMMI (Association Adultes Relais, Médiateurs, Médiatrices Interculturelles)

45 rue Fernand Pena 93700 Drancy

Contact : aarmmi@live.fr

  • AFMSCP (Association des Femmes Médiatrices Sociales et Culturelle de Pantin)

13 avenue de la Division Leclerc 93500 Pantin

Contact : femmediasc@hotmail.com

  • ACSBE (Association Communautaire Santé Bien-Être)

17 rue de Lorraine 93200 Saint-Denis

Contact : emilie.henry@acsbe.asso.f

  • Accion Artistica

1 allée de l’Isle Adam 93200 Saint-Denis

Contact : accion@free.fr

  • Association des femmes relais et médiateurs interculturels

16 rue Edgard Degas 93600 Aulnay-sous-Bois

Contact : sagoaissa@yahoo.fr

  • ARIFA

14 rue Utrillo BP 75 93370 Montfermeil

Contact : direction@arifa.fr

  • LEA (Lieu Ecoute Accueil)

233 boulevard Aristide Briand 93100 Montreuil

Contact : association.lea@wanadoo.fr

  • Médiation Culture et Vie

4 allée des écoles 93110 Rosny-sous-Bois

Contact : assomcv93@free.fr

  • Centre social du Londeau

3 rue Paul Verlaine 93130 Noisy-le-Sec

cslondeau@gmail.com

  • Maison des parents et de la famille

47-51 rue Louis Auguste Blanqui 93140 Bondy

Contact : s.amara@ville-bondy.fr

  • Espace 19

175 bis rue de Crimée 75019 Paris

Contact : caroline.kiaya@espace19.org

  • Les médiateurs et médiatrices du XXème

Chez La Maison des associations 1-3 rue Frederik Lemaitre 75020 Paris

Contact : les2mdu20eme@gmail.com

  • FRMIC (Femmes Relais Médiatrices Interculturelles de Champigny)

5 mail Rodin 94500 Champigny-sur-Marne

Contact : frmic94@aol.com

  • ARPE (Accueil Relais Parents Enfants)

24 rue de Provence 92140 Clamart

Contact : arpe92@orange.fr

  • IDSU (Insertion et Développement Social Urbain)

20 avenue Albert Thomas 92290 Châtenay-Malabry

Contact : bvayrac.idsu@orange.fr

  • La Maison des Femmes

17 avenue Henri Robert 92600 Asnières-sur-Seine

Contact : maison.desfemmes@wanadoo.fr

  • La Perche

2 rue Lavoisier 91350 Grigny

Contact : aissata.diew@laposte.net

 

Associations soutenant la médiation sociale et culturelle :

  • Profession Banlieue

15 rue Catulienne 93 200 Saint-Denis

Contact : cvincent.pb@gmail.com

  • France Médiation

43 rue Blanche 75 009 Paris

Contact : camille.gremez@francemediation.fr

Accompagner les médiateurs et médiatrices à la validation du titre MSADS

Accompagner les médiateurs et médiatrices à la validation du titre MSADS

LaFédé a mis en place un groupe de travail sur l’accompagnement à la VAE pour le titre « Médiateur.trice social.e et accès aux droits et services » (MSADS) destiné aux médiateurs et médiatrices des associations membres. Ce groupe est animé par Dominique Remise, ancienne formatrice à l’AFPA et devrait permettre à 11 médiatrices de valider le titre MSADS via la validation des acquis d’expériences.

Préparer collectivement la validation du titre, permets aux médiatrices d’échanger sur les situations rencontrées dans leurs vies professionnelles qu’elles choisissent de présenter au jury. Ces échanges permettent aux médiatrices d’apprendre à mettre à distance, analyser et présenter des situations professionnelles vécues tout en questionnant la posture qu’elles ont adopté.

L’acquisition du titre MSADS permet aux médiatrices de valoriser les compétences acquises à travers leurs expériences professionnelles dans une structure de médiation. Les exigences portées par ce titre montrent que la médiation est un mode d’intervention sociale nécessitant des compétences spécifiques, qu’il s’agit d’un véritable métier possédant des activités précises. Accompagner des professionnels à l’acquisition de ce titre participe donc à la reconnaissance du métier de médiateur social.

Mise en place d’un outil de suivi de l’activité informatisé

Mise en place d’un outil de suivi de l’activité informatisé

Six associations de LaFédé se sont engagées dans la création et la mise en place d’un outil de suivi de l’activité informatisé. Ces associations ont créé un questionnaire à partir duquel a été construit un logiciel de suivi.

Ce logiciel permet de suivre et d’évaluer l’activité des associations de médiation sociale et culturelle. Actuellement, l’outil est en test au niveau local dans les associations participantes afin que les derniers ajustements puissent être faits. Son utilisation sera ensuite possible par les associations membres de LaFédé.

 

Groupe de travail sur la « gouvernance associative »

Groupe de travail sur la « gouvernance associative »

Historiquement, la médiation sociale et culturelle est née de femmes des quartiers populaires qui, dans une logique de solidarité, accompagnaient leurs voisin-e-s lors de rendez-vous dans les différentes administrations, à l’école ou à la PMI. Aujourd’hui, la médiation sociale et culturelle s’est professionnalisée et, lors de leurs interventions, les médiateurs et médiatrices s’appuient sur des savoirs acquis par leur expérience et par les formations suivies ainsi que sur un cadre déontologique clair. Le passage d’une activité bénévole à une activité professionnelle a modifié non seulement le travail concret des médiateurs et médiatrices mais aussi l’organisation des structures. En effet, devenir une association employeuse modifie profondément la manière de fonctionner.

Face à ce constat, plusieurs associations de LaFédé ont souhaité travailler sur la « gouvernance associative », les enjeux du bénévolat et du salariat, les lieux et modes de prise des décisions, l’articulation des rôles entre le conseil d’administration, la direction, l’équipe de médiatrices sociales et culturelles.Quelles sont les spécificités d’une association au regard du droit ? Comment présenter son association de façon claire et synthétique ? Quels changements dans l’organisation d’une structure occasionne l’embauche du premier salarié ? Comment préparer le recrutement de médiatrices sociales et culturelles ? Qu’implique la gestion de salariés aussi bien en termes de suivi du travail quotidien que de suivi administratif ou financier ? Comment améliorer les relations et la communication entre les administrateurs bénévoles, les encadrants et l’équipe salariée ? Comment impliquer davantage l’équipe dans le fonctionnement de l’association et ainsi la redynamiser ?

Ce groupe de travail a questionné les aspects politiques présents derrière chaque choix de gestion alors qu’en apparence, ces choix semblent techniques. Une « mallette gouvernance » regroupant plusieurs documents pouvant être utiles aux associations de médiation sociale et culturelle a été constituée (disponible aux associations membres en envoyant un mail à LaFédé). Aurélie (chargée de développement de LaFédé) peut venir dans les associations présenter cette mallette aux encadrant.e.s et administrateurs.trices le désirant.

Médiation et discriminations

Médiation et discriminations

En 2016, LaFédé a organisé un groupe d’analyse des pratiques portant sur les discriminations et animé par Warda Khorsi (responsable de formation au Centre  de Formation aux Professions Educatives et Sociales d’Aubervilliers) auquel une dizaine de médiatrices issues de différentes associations ont participé. Il s’agissait de s’appuyer sur des exemples concrets tirés de l’expérience professionnelle des médiatrices afin de pouvoir apporter des éléments de réponses aux questions suivantes : Quelle différence entre discrimination, racisme et préjugé ? Comment démêler sentiment de discrimination et discrimination réelle ? Face à l’attitude ou au propos de partenaires, comment favoriser la parole des usagers et la faire remonter ? Quelle posture professionnelle adopter face à des situations discriminantes ? Comment apporter une réponse concrète aux personnes sollicitant une aide immédiate tout en sachant que les réponses pouvant être apportées prennent du temps et sont souvent difficiles à obtenir ?

Cinq séances de ce groupe se sont tenues où,il est apparu que les médiateurs et médiatrices rencontrent fréquemment des habitants victimes de discriminations qui se trouvent freiner dans l’accès à leurs droits.  Il a alors été décidé de prolonger ce groupe pour trois séances en 2017 afin de réfléchir à la création d’outils pratiques à destination des associations. Le groupe a travaillé dans deux directions principales:

  • la création d’un support à destination des partenaires afin que ceux-ci sachent qu’ils peuvent orienter les personnes victimes de discrimination vers les associations de médiation (disponible ici)
  • l’élaboration d’un guide à l’usage des médiateurs et médiatrices sur les discriminations (disponible pour les associations en adressant un mail à LaFédé).